18 avril 2011
Au bout (ou presque!) de la ruta 40 (km 4800 et des poussières!).
Soirée très agréable passée avec une famille d'Australiens avec lesquels nous avons partagé un repas à l'hôtel à côté duquel nous avons bivouaqué.(Des contacts pour un prochain voyage ?)
Après un crochet pour voir un viaduc du "tren de las nubes" (train des nuages), ce train qui grimpe jusqu' 4200 m d'altitude,
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nous nous engageons sur le haut plateau aride, à une altitude moyenne de 3500 m, bordé de sommets qui atteignent les 6000 m.
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Dans ces mornes paysages on croise des lamas, des vigognes et des ânes. Afin d'identifier leurs animaux, les Indiens les marquent avec des pompons de laine de couleurs.
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Soudain on croit voir un mirage: une étendue blanche à perte de vue, ce sont les Salinas Grandes! Un désert de sel dont la luminosité brûle les yeux.
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"Ce phénomène géologique très fréquent dans cette partie des Andes est du à la présence de trois facteurs: de hautes montagnes qui captent les pluies, des volcans qui chargent l'eau de ruissellement de sels minéraux et un haut plateau sur lequel se forment des lagunes. Ajoutons une bonne évaporation provoquée par la chaleur tropicale et l'on obtient un désert de sel, un salar. (*) ". Nous avons profité de la perspective particulière qu'offre ce décor pour faire quelques photos humoristiques sans trucage.
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Plus au nord nous faisons un crochet vers Iruya, petit village lové dans une vallée spectaculaire.
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Le nord-ouest est le dernier bastion indien d'Argentine où l'on parle le quechua pour implorer la Pachamama (le terre mère) afin de ne pas manquer de maïs ou de bétail.
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(* Le guide du Routard)