Adieu Alaska

L'Alaska, nous en rêvions depuis si longtemps...

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Pour nos nouveaux lecteurs, nous avions l'intention d'y aller à la fin de notre périple à travers l'Amérique du Sud, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Nord. En 2012 un rappel du constructeur pour notre série de Toyota nous a obligés à rentrer en Europe plus tôt que prévu.

 

Notre premier contact fut animal.

Se retrouver matin après matin, averse après averse, avec d'autres fous, appareil photo emmitouflé sur son trépied, le tout protégé par un parapluie, à attendre que les ours viennent pêcher les saumons. (Ces derniers, instinct oblige, quittent les eaux salées où ils ont grandi, remontent les cours d'eau pour venir pondre dans le ruisseau où ils sont nés).

En parler avec ces « mordus » qui les connaissent au point de les appeler par leur prénom, écouter leurs anecdotes, nous a donné l'impression d'appartenir à une grande famille, celle des amis des ours !

L'Alaska n'est pas un zoo, mais nous avons pu y voir de nombreux animaux : orignaux, caribous, aigles pêcheurs, lagopèdes …

La deuxième approche sera plus touristique. Depuis Tok, la route la route au milieu des montagnes et des glaciers, le ferry de Valdes à Witthier, la péninsule de Kenai nous ont offert des paysages grandioses et magnifiques … au milieu d'innombrables touristes américains, canadiens et européens. Même si les paysages étaient époustouflants, l'Alaska rêvé ne ressemblait pas à cela .

Et puis il y a eu le contact avec les autochtones. Même si ici on va à la pêche ou à la cueillette des myrtilles avec son pistolet à la taille, les gens sont d'un abord sympathique, prêts à partager leur expérience et leur savoir. Ils sont intéressés par notre voyage, admiratifs devant la cellule et son côté ramassé et compact : « C'est le véhicule parfait pour l'Alaska ! »

Ils sont fiers de leur état, heureux que l'on vienne de si loin pour le découvrir. On nous a même crié : »Merci pour la statue de la liberté ! »

Et enfin, nous sommes allés au Parc de Denali, avons emprunté la Denali Highway et ensuite la route qualifiée de « Top of the World » (l'équivalent de notre route des crêtes vosgienne …) et là … nous y étions ! Nous découvrions des étendues infinies de forêts d'épinettes et de bouleaux, de buissons de saules, de plantes rases qui, fin août, se sont embrasées : des touffes rouges, pourpres, jaunes, oranges tapissaient le sol, l'épinette dressant fièrement sa frêle silhouette vert foncé au milieu de cette débauche de couleurs. Même la pluie ou la brume ne réussissaient pas à atténuer le franc sourire que nous affichions.

Quand le rêve rejoint la réalité … ou l'inverse !

Yveline

Les photos sont de la Top of the World Hwy

 

 

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